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Le design du potager en permaculture

par | 15 Jan 2023

Vous ne le savez peut-être pas, mais nous éditons la première revue permacole à prix libre.  C’est une revue bimestrielle, numérique, dans laquelle nous vous donnons pleins d’informations pour devenir un jardinier permacole aguerri ! Reportages, interviews, conseils saisonniers, articles de fond et dossiers thématiques, voilà le programme !

Cette revue s’adresse à tout jardinier amoureux de la nature, désirant produire une partie de son alimentation tout en favorisant la vie dans son jardin, comme nous.

Vous souhaitez en savoir plus ? Lire un extrait ? Cliquez ici 😉🌱

Fermons la parenthèse, nous vous souhaitons une bonne lecture !

Un potager est un écosystème créé par l’Homme. Nous allons réfléchir à comment intégrer au mieux notre potager dans notre jardin. Ce qu’on recherche avant tout c’est de créer un potager productif, résilient, et agréable à observer. Nous allons donc aborder quelques points pour concevoir le design de notre jardin en y incluant un potager et la biodiversité !

La zone potagère

Vous avez peut-être déjà entendu parler du principe de zonage en permaculture. Il s’agit d’organiser son terrain en différentes zones. On part de la zone 0 étant généralement la maison, jusqu’à la zone 5, celle laissée à la nature sauvage.

Schéma zonnage
Crédits : Millefeuilles.ekablog.fr

Le zonage en permaculture est une approche pour organiser et optimiser l’espace en fonction de la fréquence d’utilisation et des besoins spécifiques de chaque zone. Cette méthode facilite la gestion efficace du temps et de l’énergie, tout en améliorant l’utilisation des ressources disponibles. Le zonage vise à réduire les déplacements et les efforts inutiles en plaçant les éléments nécessitant une attention plus fréquente près de l’habitation. Le potager, qui doit être visité plusieurs fois par semaine pour l’entretien et la récolte, serait idéalement situé dans la zone 1 ou 2, proche de la maison.

En revanche, les zones laissées à la nature sauvage, qui ne nécessitent qu’une visite occasionnelle pour l’observation, peuvent être situées plus loin. Cela permet d’économiser du temps et de l’énergie , tout en évitant des déplacements inutiles.

Plants verranda
La maison et ses aménagements offre des micro-climats intéressants. Nous avons la chance de posséder une véranda plein sud adossée à la maison qui nous aide bien à faire nos plants au début du printemps

Le zonage tient également compte des microclimats créés par l’habitation et les structures environnantes. Au pied des murs de la maison, la chaleur est plus intense et moins variable entre le jour et la nuit. C’est donc une zone intéressante pour y implanter des cultures primeurs ou y installer des plantes frileuses. Vous pouvez également installer une serre adossée à un mur de la maison ou d’aménager une véranda. Avec un peu de chance, cela vous fera une zone hors-gel ou du moins plus réchauffée que le reste du jardin.

À chaque jardinier son zonage, il ne faut pas oublier que ce dernier est propres aux objectifs et contraintes de chacun, selon les particularité de son terrain.

Un autre design pour le potager ?

Au sujet de la biodiversité, je vous conseille de visiter le site du réseau hortus : https://www.hortus-france. org/. Le réseau hortus propose un modèle de jardin en 3 zones dont on peut s’inspirer pour accueillir la biodiversité chez soi. Ce concept est différent du zonage issu de la permaculture (les zones 0 à 5), mais ces deux concepts peuvent tout à fait être complémentaires.

Il apparaît alors important, afin de réussir le design de son potager, d’intégrer dès le départ des zones dédiées à la biodiversité !

priairie fleurie
Voici une magnifique prairie naturelle fleurie dans le jardin Hortus Insectorum

L’orientation du potager

La lumière joue un rôle essentiel dans la croissance des plantes. Elle fournit l’énergie nécessaire pour le processus de photosynthèse, qui est indispensable à la création de matière. Il est donc primordial de tenir compte de la luminosité pour obtenir des récoltes abondantes. Sans lumière, il n’y a tout simplement pas de récolte ! 😊

L’orientation de votre potager est un facteur déterminant pour la réussite de vos cultures. Elle doit être prise en compte lors de la planification et de la conception de votre espace de culture. Pensez à l’exposition au soleil dont bénéficieront vos plantes tout au long de la journée.

Design terrain vue drone
Le potager est orienté Nord sud afin que les végétaux puissent bénéficier au mieux de la lumière. (On devine les planches au milieu en haut de la photo mais en contre bas de la maison si on tient compte de la pente orientée ouest)

Si vous avez peu de choix ou un espace limité, privilégiez autant que possible un endroit ensoleillé pour votre potager. N’oubliez pas non plus de réfléchir à l’emplacement des plantes vivaces que vous souhaitez cultiver à l’avenir. Même avec un petit jardin, il est possible de planter une vigne, des kiwis ou quelques arbres fruitiers pour diversifier vos récoltes et produire davantage, tout en travaillant moins !

Chercher la chaleur…

De manière générale, on installe le potager dans l’endroit le mieux exposé du jardin. Le soleil fait parti des clés de fertilité d’un jardin productif ! Il est également important de faire attention à l’exposition en hiver si vous souhaitez avoir des récoltes toute l’année. Lors des mois les plus froids, le nombre de soleil est compté pour les plantes alors autant leur en faire profiter au maximum.

Lors de la planification de votre potager, observez attentivement la trajectoire du soleil. Identifiez ensuite les zones qui reçoivent le plus de lumière tout au long de la journée. Cela vous permettra de sélectionner les emplacements les plus adaptés pour vos cultures, en fonction de leurs besoins spécifiques en termes de lumière et de chaleur.

En maximisant l’ensoleillement de votre potager, vous favoriserez la croissance vigoureuse des plantes. Un ensoleillement optimal peut aussi aider à prévenir les maladies et les problèmes de ravageurs, en renforçant la santé et la résistance des plantes.

L’orientation du potager joue un rôle crucial, pensez à mettre les plantes aériennes au nord des cultures plus basses.

Je possède plusieurs zones suffisamment ensoleillées sur mon terrain et je n’arrive pas à en choisir une. Comment faire ?

Tout d’abord, considérez-vous comme chanceux d’avoir le choix ! Choisir le meilleur emplacement pour votre potager peut parfois s’avérer compliqué. Comme mentionné précédemment, vous pouvez opter pour un endroit proche de votre habitation, mais il existe d’autres critères à prendre en compte.

N’oubliez pas que la nuit, qui représente environ la moitié de la journée, peut entraîner une baisse significative des températures. Si vous hésitez entre plusieurs zones, il est recommandé de comparer les températures nocturnes de ces différents emplacements. Sur un terrain, il est possible d’observer des zones où des poches de froid se forment la nuit. Puisque la survie d’une plante peut dépendre de quelques degrés, il est intéressant d’identifier ces zones. Pour cela, vous pouvez utiliser des thermomètres indiquant les températures maximales et minimales, qu’ils soient mécaniques ou électroniques. Nous préférons les thermomètres mécaniques, plus durables et plus fiables.

Voici une méthode pour comparer les températures : installez un thermomètre mini-maxi dans chaque zone que vous envisagez pour votre potager. Si vous avez du temps et de la patience, relevez régulièrement les températures sur plusieurs mois. Bien que cette activité puisse être fastidieuse, elle vous permettra de mieux connaître votre terrain et de repérer les microclimats favorables.

À titre d’anecdote, nous avons observé notre chienne, Laïka, pour trouver certains microclimats sur notre terrain. Elle adore se prélasser au soleil et a un talent particulier pour dénicher des zones ensoleillées et abritées du vent. En la suivant, nous avons pu découvrir des endroits chauds où nous avons cultivé des plantes thermophiles.

Chat ombre
En observant les animaux au jardin, on peut en déduire des micro-climats. Cette chatte adore se prélasser à la mi ombre, au frais.

…Mais protéger de ses excès !

L’ensoleillement est indispensable pour les cultures tout au long de l’année… Mais en été, les chaleurs peuvent rapidement devenir écrasante. Le raisonnement s’inverse alors et on recherche l’ombre et la fraîcheur pour nos légumes.

Créer des zones d’ombre « à la carte »

Durant l’été, vous pouvez protéger vos cultures en créant des zones d’ombre à la demande. Il suffit de planter des végétaux à haute tige à proximité, comme le sorgho, le maïs ou les haricots. Les cultures sensibles à la chaleur et au soleil, comme la coriandre, la laitue, la mâche ou les épinards en fin d’été, bénéficient d’une ombre légère qui les préserve de la montaison et du stress dû aux conditions climatiques.

Haricot maïs

Si vous repiquez des plantes en été par temps chaud, vous pouvez également venir placer dessus une cagette. Elle offrira une ombre tamisée pour les premiers jours après le repiquage.

Cultiver sous des arbres

Si vous habitez dans une région chaude et que votre terrain possède des arbres, l’idée de cultiver en dessous est tentante. La culture sous les arbres présente à la fois des avantages et des inconvénients ! Cultiver près des arbres (idéalement des essences locales) offre plusieurs avantages. Les arbres, surtout les plus vieux, diffusent des mycorhizes dans le sol et une certaine “mémoire” du climat et des événements locaux. Ils produisent également de la matière organique en grande quantité et créent un microclimat plus humide. Les mycorhizes jouent un rôle essentiel dans la fertilité de votre sol. Elles décomposent la matière organique et nourrissent vos plantes grâce à leurs hyphes, des filaments bien plus fins que les racines des plantes. Hervé Coves, agronome français, estime qu’un vieux chêne peut influencer les mycorhizes jusqu’à 500 mètres de distance.

La mycorhize (du grec “myco” pour champignon et “rhiza” pour racine) résulte d’une association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes. Dans cette relation, les hyphes du mycélium d’un champignon colonisent les racines d’une plante. Ces hyphes, sous forme de filaments fins, peuvent explorer un volume de sol bien plus vaste que les racines des plantes. En échange des sucres fournis par la plante, le champignon explore le sol et apporte de précieux nutriments. Cette association est généralement bénéfique pour les deux parties.

Champignon
Laissez les champignons nourrir vos plantes et améliorer la fertilité de votre sol : adoptez le non-travail du sol !

Pourtant, il est préférable de ne pas installer votre potager sous un vieux chêne. Les légumes pourraient souffrir de la compétition racinaire et du manque de soleil hors été. Nous vous recommandons plutôt de cultiver sous des arbres fruitiers basse-tige. Vous récolterez ainsi des fruits ainsi en prime !

Pensez toujours cependant à respecter un certain emplacement entre vos plantation. Il vous sera pas forcément aisé de produire si vous plates bandes sont envahies par les racines des fruitiers.

La culture sous arbres, oui, mais de préférence sous des arbres de petite taille. Nous aurons ainsi plutôt tendance à penser qu’il vaut mieux pouvoir contrôler l’ombre dans son potager avec des plantes qui poussent en hauteur plutôt que d’être contraint par une ombre trop importante imposée par un grand arbre, notamment pour les saisons en dehors de l’été. 

À vous de faire vos expériences et de décider pour concevoir votre potager.

Prendre en compte le vent dans son design

Le vent peut prévenir certaines maladies, surtout dans les climats humides. Pourtant, il est généralement nuisible aux cultures : il assèche le sol, affecte la respiration des plantes et peut les casser.

Si votre terrain est venteux, vous pouvez créez des haies pour casser le vent. Une haie bien dense peut filtrer le vent sur une distance de 6 à 8/9 fois sa hauteur. Une haie de 5 mètres peut donc filtrer le vent jusqu’à 40 mètres plus loin !

Si votre terrain est trop grand pour filtrer le vent jusqu’à vos planches de culture, vous pouvez cultiver entre des lignes d’arbres, comme sur ces photos prises à la ferme de Cagnolle.

Haie
Culture entre arbre

En plaçant de petites haies autour de votre potager, vous protégerez vos plantes. Cela augmente les rendements, économise de l’eau, de l’énergie et du temps. Sans vents forts, certains légumes comme les poivrons ou les aubergines n’ont pas besoin de tuteurs.

Exemple de composition : Feijoa, fusain d’Europe, bourdaine, romarin, lavande, argousier, arbousier, cornouiller mâle, topinambour et fixateurs d’azote comme le baguenaudier ou lespédèze. Ce mélange offre des floraisons étalées, des récoltes variées et attire les auxiliaires de culture. Évitez les haies mono-spécifiques, qui attirent moins d’insectes. Et la biodiversité, elle a son rôle à jouer dans un potager permacole !

La biodiversité

La biodiversité, une source d’émerveillement et une obligation…

Promouvoir la biodiversité est essentiel pour un potager sain et sans pesticides. Et pour cause, ce sont ce petites bébêtes qui font le travail à notre place. J’adore passer des heures à observer les interactions entre centaines d’espèces qui peuplent le potager. Je trouve que la biodiversité fait parti intégrante de mon plaisir à jardiner.

Il existe de nombreux moyen pour encourager la biodiversité, même dans de petits jardins. Pour commencer, vous pouvez laisser certaines zones du jardin à la biodiversité. Ne pas tondre quelques mètres carrés dans un coin peut attirer de très nombreuses espèces. Vous pouvez aussi vous tourner vers une fauche annuel de certaines zones, si possible en laissant des “corridors écologiques”. Ce sont des passages entre ces différentes zones sauvages pour la biodiversité. Une haie en bord de terrain permet par exemple le déplacement d’animaux en tout genre. Dans votre potager, vous pouvez également augmentez la densité des plantes et créez un environnement propice aux auxiliaires. Ces prédateurs naturels des ravageurs protègent vos cultures.

Certains auxiliaires, comme les coccinelles, offrent des services écologiques précieux. Elles se nourrissent de pucerons et luttent contre des champignons nuisibles. Pensez à introduire des plantes variées, des habitats pour les insectes, et des points d’eau pour attirer et soutenir ces alliés naturels.

Les coccinelles sont de précieuses alliées au potager. En leur offrant le gîte, elles se délecteront des pucerons dès les premiers redoux du printemps.

Accueillir la biodiversité

C’est important d’intégrer des espaces pour la biodiversité dès la création du design du jardin. Voici quelques idées à mettre en place pour la favoriser :

  • Cultivez des zones dédiées à la biodiversité avec des plantes vivaces attirant les auxiliaires. Ayez des floraisons variées et étalées sur l’année pour nourrir les pollinisateurs.
  • Vous pouvez également créer des zones maigres pour favoriser l’installation de plantes sauvages. Il suffit de retirer la couche de terre végétale et de drainer le sol en creusant des petits fossés tout autour. Un milieu plus aride, plus hostile va alors se créer. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser intuitivement, de nombreuses plantes sauvages friandes de ce milieu vont s’y installer, attirant alors une faune et une flore bien spécifiques !

abeille terricole
  • Laissez des zones de sol nu ou créez des buttes de sable ou de terre, offrant un habitat pour les insectes, tels que les abeilles solitaires. 90% des abeilles sont solitaires et 70% d’entre elles logent dans le sol.
  • Installez des nichoirs pour attirer les oiseaux. Ces derniers sont de très grands consommateurs d’insectes au printemps. Au moment de la reproduction, un couple de mésange charbonnière peut dévorer jusqu’à 500 chenilles par jours ! Un bon point pour le jardinier, c’est le moment où les chenilles commencent à sortir.

nichoir
  • Prévoyez des perchoirs pour les chouettes ou les buses afin qu’elles chassent les rongeurs. La LPO souligne l’importance des rapaces nocturnes et diurnes dans la lutte biologique contre les rongeurs. Si vous n’avez pas d’arbre haut, vous pouvez également installer des mâts à rapaces autour du potager. Ces grands oiseaux sont des prédateurs redoutables des rongeurs.
  • Installez des marres ou des points d’eau : tous les êtres vivants que vous accueillez sur votre terrain ont besoin comme nous de s’hydrater. Une marre attirera batraciens et insectes amphibiens. Si vous n’avez pas la place ou la possibilité d’installer une marre, vous pouvez laisser des coupelles d’eau réparties au jardin. Oiseaux et insectes s’y retrouveront pour se désaltérer.
  • Créez des niches écologiques ! Vous pouvez vous contenter de faire des tas de pierres, des tas de bois morts, des tas de brindilles, des tas de compost, toutes sortes de tas ! Ils permettront à une multitude d’insectes différents de s’installer. Il est important d’avoir des « patchs » réguliers présents dans le jardin, afin de limiter les déplacements des auxiliaires pour trouver à manger sur nos planches de culture. Une coccinelle adulte peut parcourir plusieurs kilomètres en volant, mais sa larve, elle, ne pourra parcourir que quelques mètres !

tas de pierre
Ici, nous avons créé une petite pyramide en pierre. On y retrouve un grand nombres d’insectes, reptiles et autres espèces auxiliaires.
essaim abeille
Faites en sorte d’accueillir la biodiversité, vous pourrez contempler de magnifiques choses en retour…! Cet essaim s’était posé un soir sur un poirier.

En mettant en œuvre ces conseils, vous encouragerez la présence d’auxiliaires, appelée “lutte biologique par conservation”, offrant gîte et couvert pour qu’ils s’installent de façon pérenne et protègent votre potager.

Les effets de lisière

Les lisières, aussi appelées écotones, sont des zones de transition entre deux écosystèmes distincts, comme la forêt et la prairie. Dans ce cas, ce front est souvent matérialisé par un roncier. Ces zones sont souvent très riches en biodiversité, car elles combinent les espèces des deux écosystèmes et celles spécifiques à la lisière. On peut alors affirmer que dans ce cas, 1+1 = 3 : cette lisière offre un troisième biotope favorable à de nombreuses espèces.

Les ronces sont des plantes pionnières qui participent à la transition d’une prairie vers une zone forestière. C’est aussi un lieu de rencontre pour grand nombre d’animaux et insectes.

Pendant la conception de votre potager, pensez à jouer avec ces effets de lisière en créant des écotones partout. Des mini-haies et de petites mares dispersées favoriseront l’installation de nouvelles espèces et créeront de nombreux microclimats.

N’oubliez pas, lors de la création de votre plan, de marquer les zones réservées aux insectes, à la nature sauvage et celles dédiées à vos légumes. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire !

Et si vous avez besoin de conseils pour intégrer votre potager dans votre design, posez vos questions en commentaires. On est là pour vous aider avec plaisir ! 😊

Si vous souhaitez aller plus loin, nous avons créé notre cours en ligne qui reprend de A à Z toutes les étapes pour lancer un potager productif et bénéfique pour la biodiversité. 

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La revue est un document PDF d’environ 80 pages qui regroupe de nombreux articles exclusifs sur la permaculture et le jardinage naturel. Comment gagner du temps, cultiver les bonnes plantes, faire les bonnes associations, adopter les bons réflexes…bref, améliorer facilement son quotidien et son jardin pour augmenter sa qualité de vie, tout simplement. C’est d’ailleurs notre devise : cultivez votre quotidien ! 

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2 Commentaires

  1. bonjour,
    je me suis abonnée à votre revue, et elle m’apporte pleins de connaissances. Je voulais prendre quelques minutes pour évoquer un problème dans mon lieu de vie: mon terrain est dans le Gard, et est tout en planches, dont l’une a été traitée en potager depuis des dizaines d’années. Elle est entourée de murs, donc, et pas reliée au reste du jardin, impossible donc d’avoir des hérissons, par exemple pour manger les limaces! autre chose, je suis en zone de moustiques de toutes sortes, et les mares sont presque impossibles……….en plus l’été, il fait canicule et on manque d’eau! cette zone mesure environ 60 m2, mais avec de nombreuses allées en ciment……..je vais donc faire un système d’ombrières, car tout a cramé cet été. En plus, je suis en zone de débroussaillage obligatoire, car à 150 d’une forêt. Je ne peux donc pas laisser de zone sauvage, de tas de bois, etc………sur le terrain (avec un voisin qui surveille!) Voilà, je voulais vous dire que c’est très dur d’essayer de faire de la permaculture ici. un peu découragée………mais je continue à essayer!

    Réponse
  2. Très intéressant, merci.
    Le lien vers hortus ne fcte pas

    Réponse

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