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Qui sont les altises et comment jardiner avec elles ?

par | 22 Juin 2023

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Fermons la parenthèse, nous vous souhaitons une bonne lecture !

L’altise est un coléoptère que l’on appelle parfois puce des jardins. Malgré sa petite taille, elle peut faire bien des dégâts au potager, notamment sur les crucifères. Nous allons tout d’abord comprendre qui est ce petit insecte et comment jardiner avec, éviter sa présence. Et, en dernier recours, comment s’en débarrasser.

Vos feuilles de chou ont ces petits points de morsures blancs ? Lisez cet article !

Qui sont les altises ?

L’altise est un insecte qui mesure seulement quelques millimètres (1 à 3mm). Pas forcément aisé à repérer, il a tendance à s’enfuir en sautant lorsqu’il se sent dérangé. D’où son petit surnom : puce de terre ou puce des jardins. Grâce à des pattes postérieures très développées, ce petit coléoptère parvient à se déplacer de cette manière. Il peut également, grâce à ses élytres voler quelques centaines de mètres à la recherche de nourriture. (On considère qu’elle ne peut pas se déplacer à plus d’un kilomètre dans sa vie à partir de son lieu de ponte.) Son nom vient d’ailleurs du latin “haltikos” qui signifie “habille à sauter”. Il existe de nombreuses espèces d’altises.

altise chou
Trous d’altises dans une feuille de chou.
FarceRéjeane, CC BY-SA 4.0

Certaines sont noires avec des reflets bleutés, certaines tendent vers le doré ou encore abordent des bandes jaune ou blanches sur le dos. L’altise se nourrit essentiellement de feuilles des brassicacées (ou crucifères). Choux, navets ou radis sont donc des mets de choix. Elle laisse derrière elle une signature caractéristique : les feuilles sont criblées de petits trous plus ou moins circulaires. Certaines espèces peuvent aussi s’attaquer aux pommes de terre, aubergines, tomates voire même betteraves ou encore à la vigne.

Pourquoi “lutter” contre les altises ? 

L’altise est considérée comme un ravageur des cultures. Pourtant, si vous avez seulement quelques trous dans vos feuilles de radis, pas de panique. On peut tout à fait vivre avec, si les dégâts ne sont pas trop dérangeants.

Le coléoptère est présent sur tout le territoire national et il est normal d’en avoir chez vous. De façon générale, les dégâts occasionnés par les altises sont avant tout visuels, elles s’attaquent essentiellement aux feuilles et ne dérangent pas trop la croissance de nos cultures. Cependant, si la présence d’altises commence à être importante, elles peuvent faire des dégâts. Ces derniers sont particulièrement visibles sur les jeunes plants et semis qui se font rapidement grignoter toutes leurs feuilles. Les larves peuvent également s’attaquer aux racines des jeunes plants. Pour les sujets plus âgés, si l’attaque est importante, on notera également un retard de croissance, voire un impact négatif sur les rendements de la culture envahie. 

Il existe de nombreuses espèces d’altises qui revêtent des couleurs différentes.

Altise du chou
Altise du chou
Udo Schmidt, CC BY-SA 2.0
Altise du colza
Altise du colza
Udo Schmidt, CC BY-SA 2.0

De la racine au feuillage

Les altises apprécient les étés chauds et secs (à l’exception de la grosse altise du colza). On peut commencer à les observer dès le mois de mai si ce dernier n’est pas trop humide. Généralement, ce sont ses petits trous qu’elle laisse sur les feuilles qui la trahissent.

Selon les espèces, les altises hibernent sous des feuilles ou dans le sol. Voraces et affamées, lorsqu’elles sortent d’hibernation, elles grignotent tant qu’elles peuvent feuilles de chou, roquettes et compagnie. Une fois rassasiées, elles descendent le long de la tige pour y déposer leurs œufs au pied de jeunes plants. Les œufs éclosent au bout d’une quinzaine de jours. Au stade de larve, l’altise se nourrit de racine et se tourne vers les feuilles à l’âge adulte. 

Une altise sur une feuille de crucifère. Crédit : Arn, CC BY-SA 4.0

Le cycle de reproduction de l’altise

Les altises n’ont qu’un cycle de reproduction par an. Ceux qui en subissent les ravages diront que c’est déjà bien assez ! Dès la sortie de l’hiver, les altises femelles qui ont survécu cherchent à l’odeur les crucifères pour assurer leur descendance. Une fois une jeune feuille bien tendre à l’odeur alléchante de choux repérée, l’altise pond. Chacune de ces petites puces peut pondre jusqu’à 500 œufs, ce qui explique la voracité du petit insecte. Deux semaines après, les larves éclosent et le cycle a commencé. Pour avoir un repère, elles apprécient quand la terre commence à se croûter et dessécher.

Elles se développeront tout l’été tant que le temps reste chaud et sec. Les premiers individus adultes issus de la ponte de l’année commencent à intervenir fin juin, début juillet. Dès les premières pluies de fin d’été, les individus adultes cherchent un refuge pour passer la saison froide : la plupart du temps dans le sol, mais parfois sous des feuilles ou dans des résidus de végétaux. Les agriculteurs qui y sont particulièrement sujets veillent à bien exporter les résidus de culture. Dès les premiers redoux du printemps suivant, ce cycle recommence. 

cycle altise
Crédits : Phyteis

Une lutte préventive contre l’altise

Vous pouvez, avant même la sortie des altises tenter de limiter leur développement. Pour cela, créez les conditions défavorables à leur développement. Le paillage par exemple, en plus d’aider à la rétention d’eau pour nos cultures, crée un environnement plus humide. Ces dernières seront donc, surtout en début de saison, moins intéressées par vos cultures.

Le paillage ne règle pas le souci à 100%, mais il limite tout de même un peu. Ces choux de Bruxelles sont attaqués, alors qu’ils sont bien paillés !

Il est également possible de détourner leur attention. Certaines plantes sont particulièrement appréciées des altises, notamment les moutardes. À la manière des fèves avec les pucerons, vous pouvez donc mettre en place une “culture martyre”. Semez de la moutarde un peu à l’écart de votre potager. Les altises devraient délaisser davantage vos choux au profit de ces moutardes. Mais vous allez également les inciter à se multiplier… Pesez bien le pour et le contre 😉

Vous pouvez également laisser certaines crucifères sauvages se développer à une certaine distance du potager. Si le milieu leur convient, elles seront sûrement moins intéressées par vos légumes. Une étude canadienne publiée en 1983 par Altieri et Gliessman relève qu’ils ont observé jusqu’à 5 fois plus d’altises sur Brassica campestris (colza) que sur des plants de chou frisé voisins. Si vous n’êtes pas encore envahi, vous pouvez aussi essayer de ramasser le maximum d’adultes que vous trouverez, ce sera déjà des milliers d’individus à venir en moins. Cela dit il faut être vif : ces petites puces sautent très rapidement et se laissent tomber au sol.

Surfertilisation et travail du sol 

D’autres facteurs rentrent en compte dans la multiplication des altises. Ces dernières apprécient les jeunes feuilles, tendres et faciles à consommer. L’azote est le premier responsable de la croissance foliaire des plantes. Ainsi, évitez de surfertiliser votre potager. Les légumes poussant avec de l’azote en excès sont des proies faciles pour les ravageurs, notamment l’altise. Attention donc avec vos apports à ne pas avoir la main trop lourde sur les engrais si vous en utilisez.

Autre méthode de lutte contre cet insecte sauteur : le travail du sol. En effet, les altises hibernent dans les premiers centimètres de la terre. En aérant le sol à la fin d’hiver et au printemps, vous exposerez les altises adultes à la pluie et au gel. Cela permet de limiter les générations à venir, mais c’est assez chronophage alors à vous de voir. Cette méthode permet aussi de limiter d’autres ravageurs comme les limaces.

Filets à insectes : une solution radicale

C’est LA solution pour éviter les altises.

Si dans un jardin, l’altise fait des dégâts modérés, dans un champ en monoculture, les attaques peuvent être beaucoup plus importantes. L’aspect économique entre alors en jeu et pour assurer une production, les maraîchers professionnels usent de filets. Il s’agit d’une toile avec des mailles très fines qui laisse passer l’eau et la lumière. En revanche, les insectes, même les plus petits, ne pourront pas passer à travers. Si vous vous tournez vers ce type de solution, cela peut être un peu onéreux à l’achat. Mais c’est efficace à 99% !

filets anti insectes
Les filets à insectes sont une solution idéale : pas de traitements ni de stress lié aux ravageurs et à la clé, une belle récolte de choux ! Le filet doit être posé dès la plantation et être bien enterré sur les côtés.

Si vous prenez soin de vos filets, ces derniers peuvent tout de même être utilisés pendant de nombreuses saisons. Pour que ce dernier soit efficace à 100%, il doit être installé au moment de la plantation, si possible avant la sortie de dormance des altises (mai-juin). Il devra rester en place tout le long de la culture pour assurer son rôle protecteur. Au-delà des altises, les filets permettent de stopper toute attaque de ravageur sur la culture : piérides et compagnie, c’est également fini !

Attention cependant : ne plantez pas vos choux où, l’an dernier, il y a eu des choux ou autres crucifères : les larves dans le sol n’auront qu’à sortir sous le filet directement !

Si vous aimez ce type d’articles, nous en faisons régulièrement dans notre revue. Notamment celui-ci sur les taupins. Cliquez ici pour en savoir plus

Les altises ont peur de l’eau

Comme mentionné plus tôt, les altises s’épanouissent par temps sec et chaud. En maintenant un arrosage fréquent sur vos cultures, ces dernières devraient se tourner vers un milieu qui leur est plus favorable. Dans la nature, elles sont présentes presque partout, les crucifères sauvages se font également attaquer. Ce qu’il faut comprendre dans un potager et encore plus dans une exploitation maraîchère, c’est que ce n’est pas un écosystème naturel. Les plantes y sont beaucoup moins diversifiées, et bien souvent rassemblées par espèces. Une fois installées chez vous, les altises auront donc le gîte et le couvert. Pour lutter contre l’altise dans une plate-bande infestée, vous pouvez par exemple faire un peu d’aspersion tous les matins dès les premiers dégâts constatés. Les altises devraient progressivement aller vers un milieu qui leur est plus favorable. 

Favorisez les prédateurs des altises

L’altise est présente sur le territoire métropolitain depuis longtemps. Elle n’a pas de prédateur spécifique, mais de nombreuses espèces les consomment tout de même. En favorisant la biodiversité tout autour de votre potager, vous devriez attirer insectes, oiseaux et animaux qui les mettront à leur régime alimentaire.

Les oiseaux par exemple sont un bon régulateur de l’altise. La mésange par exemple s’en régale à tous les stades : œufs, larves et adultes. Elles font partie des prédateurs généralistes des insectes, mais peuvent bien aider au jardin. Les altises se retrouvent également au menu des crapauds. Essayez de favoriser leur présence en installant des refuges humides et frais, à l’ombre. Tas de bois, pierre ou végétation haute fera l’affaire. De nombreux insectes mangent occasionnellement ces poinçonneurs : carabes, chrysopes et coccinelles en consomment également.

crapaud
On retrouve les altises au menu des crapauds ! Accueillez-les 🙂

Qu’on se le dise, cette pratique n’est pas magique… La pression des altises est différente selon les jardins, les contextes. Mais quand elles sont là, on est généralement rapidement au courant !

Les pièges à colle & purins contre les altises

Même si l’on déconseille cette technique de piège car on préfère d’autres méthodes, nous nous devons de vous en parler !

Les professionnels victimes de l’altise ont recours, depuis un certain temps déjà, à un système de piégeage du ravageur. Il existe ainsi des pièges autocollant, jaune ou blanc qui attirent les altises adultes qui viennent s’y coller. Ces pièges sont en vente dans le commerce, mais vous pouvez essayer d’en faire vous-même. Ces méthodes sont autorisées en agriculture biologique. J’ai trouvé quelques recettes sur un site canadien, je n’ai pas essayé, mais je vous les propose si vous êtes vraiment envahi.


Voici quelques quelques recettes chinées sur le blog Ecological Agriculture Projects

Recette #1: 8 doses de résine en poudre, 4 doses de térébenthine, 4 doses d’huile de lin (en quincaillerie) et une demi-dose de miel.

Recette #2: 16 doses de résine en poudre, 3 doses de mélasse, 3 doses d’huile de lin.

Dans les deux cas, le mélange est amené à ébullition. Brasser ensuite sur feu doux. Verser sur un papier à l’épreuve des graisses pendant que le mélange est encore chaud.

Ces pièges ont le mérite d’être assez efficaces à en croire les utilisateurs, mais ils ne sont pas du tout sélectifs. Vous risquez ainsi de piéger également auxiliaires de cultures et espèces que vous auriez aimé favoriser. Ce type de traitement est donc à essayer après avoir envisagé les autres méthodes de lutte. 

altise aubergine
Détail des petites perforations du limbe occasionnées par l’altise des solanacées, Epitrix sp. sur feuille d’aubergine.
Crédits: D Blancard INRA via Ephytia

absinthe
Les altises n’apprécient pas l’odeur puissante de l’absinthe. Faites-en du purin !
H. Zell, CC BY-SA 3.0
tanaisie
Des décoctions de tanaisies peuvent être envisagées pour limiter les altises
Cbaile19, CC0, via Wikimedia Commons

Anticiper et réagir face aux altises

Pour résumer si vous êtes sujets aux altises, n’agissez pas trop vite et réfléchissez aux solutions qui s’offrent à vous. Tout d’abord, des moyens préventifs peuvent être mis en place pour limiter leur développement en amont :

  • Utilisation de paillage et aspersion sur la culture
  • Installation de cultures martyres (moutarde par exemple)
  • Plantation de plantes répulsives ou de purins 
  • Favoriser la biodiversité 
  • Éviter les excès d’azote et travailler légèrement le sol en surface en hiver
  • Favoriser le développement rapide des semis. Vous pouvez faire des plants ou hâter votre culture avec des voiles d’hivernage pour accélérer la pousse en début de saison. Les altises auront ainsi plus de mal à atteindre vraiment vos cultures. 

altise moutarde
Les moutardes et autres chou chinois ont souvent quelques trous d’altise au potager, mais cela n’empêche en rien de les manger !

Si vous vous rendez compte que malgré toutes les mesures mises en place, vos choux continuent de se faire grignoter, vous devez alors vous poser des questions : 

• La culture semble-t-elle mise à mal ? Les dégâts sont-ils importants ? Si cela vous semble raisonné, les auxiliaires feront leur travail et les ravages seront évités. 

Si la culture est envahie, il faudra prévoir un filet anti-insecte l’an prochain. C’est la solution la plus efficace, qui permet de vivre avec plutôt que de lutter contre…

J’espère vous avoir éclairé sur ces petits trous dans vos feuilles de radis et autres choux. Avec toutes ces clés en main, vous devriez réussir à limiter les dégâts liés aux altises dans votre potager. 

Envie d’aller plus loin ?

Si cela vous intéresse, nous vous proposons un peu de lecture supplémentaire 😀

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4 Commentaires

  1. Super article, très instructif! Etant entrain de suivre des études d’ingénieur agronome et pour avoir vu les altises dans les cultures de colza durant mes cours, j’ai trouvé cet article très bien rédigé avec des explications claires et précises, et j’ai appris de nouvelles choses. Merci pour ce travail de qualité! 🙂

    Réponse
    • Merci Valentine !

      Réponse
  2. Enfin je sais ce qu’est l’altise et je saurai maintenant les reconnaître. Merci pour ce super article très bien rédigé et très bien documenté. Excellent !

    Réponse
    • Merci Brigitte 😊

      Réponse

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