L’ail est une culture intéressante à faire au potager. En l’association avec certains légumes, vous pourrez augmenter vos rendements, mais aussi créer des relations bénéfiques entre vos plantes.
Associez l’ail avec :
🌱 La mâche (à planter en même temps que l’on plante l’ail, on y revient plus bas)
🌱Les laitues à couper (à installer au printemps, si l’on cultive l’ail avec 20 cm d’espacement)
🌱 Les radis roses
🌱 Entre autres. Tant que la culture ne gêne pas trop les plants d’ail. Ils aiment le soleil, alors ne cultivez pas de trop grandes cultures à leurs côtés.
Sommaire
Ail-mâche : une association réussie
Concernant les associations de l’ail, celle-ci est testée et approuvée au potager. L’ail fait partie des cultures intéressantes à installer au jardin avant l’hiver. À la mi-octobre, venez implanter vos caïeux et vos plants de mâche en même temps. Leur cycle de culture est plutôt bien coordonné. On plante l’ail tous les 15/20 cm en tous sens, avec un plant de mâche entre chaque caïeu. Les deux cultures s’épanouissent simultanément durant la saison froide. Une fois la mâche consommée, l’ail sera déjà bien développé. À ce moment-là, vous pouvez tenter de réimplanter une culture de laitue à couper ou de radis qui concurrencent peu l’alliacée. Nous évoquons plus en détail cette association dans notre article sur la culture de l’ail.
Limiter certains ravageurs
L’ail a la bonne réputation d’écarter certains ravageurs du potager. Utilisé en décoction, il permet de lutter notamment contre les pucerons. Il aurait aussi une capacité antifongique sur certaines maladies. En implantant un peu partout au potager, l’odeur de l’ail écarterait certains insectes que l’on considère souvent comme nuisibles au potager. Vous pouvez donc essayer d’en implanter à proximité des cultures sensibles aux maladies. Lorsque l’on parle de plantes qui ont un effet bénéfique les unes sur les autres, on parle de relation allélopathique. Dans les faits, elles restent très difficiles à prouver scientifiquement. Généralement, on se contentera plutôt de faire des associations gains de place qui sont plus simples à aborder, et donnent plus de résultats.
Une culture sensible aux campagnols
Comme la plupart des légumes qui se développent dans le sol, l’ail est sensible aux rongeurs. Si vous êtes sujets à ce type de ravageur, il se peut que vous soyez déçu par vos récoltes au bout du cycle de culture. Plantés bien en ligne, espacés de 15 cm vos caïeux d’ail risquent d’en régaler plus d’un. Une fois qu’ils ont trouvé votre ligne, les aulx disparaissent au fur et à mesure de la saison au plus grand désarroi du jardinier. En dispersant vos caïeux d’ail un peu partout au potager, les ravages éventuels devraient être moins importants.
Des repousses spontanées
Lorsque l’on plante de l’ail un peu partout au potager, généralement, on oublie d’en récolter. La saison suivante, vous aurez donc des repousses spontanées d’ail un peu partout au potager. Vous pourrez les récolter en aillet (ail jeune, sans bulbe).
Associez l’ail au verger
Comme évoqué plus tôt, l’ail peut exercer un effet répulsif sur de nombreuses espèces. L’association de l’ail avec tous les fruitiers est conseillée, n’hésitez pas à en mettre à leurs pieds. Vous pourrez comme cela venir récolter de l’aillet et laissez quelques bulbes en terre : c’est une bonne façon de cultiver l’ail ! Leurs composés soufrés aideraient les arbres à lutter contre certaines maladies.
Les associations à éviter
L’ail est peu gourmand et nécessite peu de place. Il peut donc être associé avec tout type de légumes qui ne lui font pas trop d’ombre : il aime le soleil ! Il faut cependant bien respecter les distances de plantations pour que toutes vos cultures puissent s’épanouir. Testez différents itinéraires de cultures et choisissez ceux qui vous conviennent le mieux.
Des questions, des retours d’expériences ? N’hésitez pas à nous en faire part en commentaire.
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